C’est un hommage à l’artiste, qui vient de décéder le 10 mai en Californie, et en même temps sa dernière exposition réalisée de son vivant,  que consacre la galerie Gagosian.

De morts en morts incessantes. De jeux dangereux en oeuvres expérimentales excessives, présent dans toutes les grandes collections américaines et internationales, Chris Burden est peut-être l’un des artistes les plus dingues de son époque. Dans l’extrémisme du body art, ne s’est il pas fait connaître en manquant de mourir à 25 ans, en 1971, avec une performance « Shoot » où il se faisait tirer dessus par un comparse ? Ses oeuvres, ainsi, toujours hards, enragées et violentes ont sans aucun doute préfiguré le punk !  Puis ce jusqu’au-boutiste s’est lancé dans la sculpture précaire, menaçante et spectaculaire comme « Porsche with Meteorite » où une voiture est mise en équilibre avec un rocher ou « Urban Light » où 150 lampes de rues s’amoncellent autour d’un hangar où il n’a de cesse de se préoccuper de problèmes sociaux et politiques comme le montrent ses dernières oeuvres. La galerie Gagosian nous surprend encore avec une exposition aussi incontournable qu’explosive !

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New Museum_2013_Chris Burden_Benoit PailleyCaptured 6/14/2013Chris Burden installation 14Chris Burden installation 08

Galerie Gagosian, 26, avenue de l’Europe, 93350, Le Bourget, Tél :  01 48 16 16 47. Du 25 avril au 19 septembre.