La photographe Isabelle Chapuis expose trois séries d’oeuvres superbes au Château des Adhémar à Montélimar.

“La différence mode et art, c’est une question à laquelle je suis souvent confrontée. Parce que dans les galeries, les gens ont tendance à me dire que c’est trop mode et dans les magazines, ils ont tendance à me dire que c’est trop art. Et clairement, pour moi, c’est vraiment une fusion des deux, une combinaison de ces deux univers qui me plait et vers quoi j’ai envie d’aller. Il y a toujours ce besoin d’étiqueter les gens et de dire que telle personne est photographe de telle chose”, explique Isabelle Chapuis. Est-ce parce que son oeuvre capte toujours un esthétisme fort ? Trop de perfection ? Trop de beauté ? A peine trente ans, la jeune photographe déjà primée dévoile au Château des Adhémar trois séries superbes. Tout particulièrement, dans celle intitulée “Eloge du détail”, elle se concentre avec une sensualité extrême sur le “désir de saisir l’humain”. La délicatesse et tant de pudeur se révèlent et se conjuguent sur le corps d’hommes et de femmes olympiens…  La douce toison du torse d’un homme, la chevelure foisonnante d’une jeune femme rousse, les contrastes aussi, surtout les contrastes entre la fourrure et la nudité, la peau et l’or d’un bijoux. Tout demeure gracieux et fragile, élégant et pur, retenu et sensible. Et si la perfection existait tout simplement ? A.K.

Isabelle Chapuis, Eloge du détail, 2016.

Isabelle Chapuis, Eloge du détail, 2016.

Isabelle Chapuis, Eloge du détail, 2016.

Isabelle Chapuis, Eloge du détail, 2016.

Isabelle Chapuis, Eloge du détail, 2016.

Isabelle Chapuis, Eloge du détail, 2016.

Isabelle Chapuis, Eloge du détail, 2016.

Isabelle Chapuis, Eloge du détail, 2016.

Isabelle Chapuis, Eloge du détail, 2016.

Isabelle Chapuis, Eloge du détail, 2016.

Isabelle Chapuis, “Matières à rêver…”, Montélimar, Château des Adhémar

Du 12/03 au 05/06/2016.