Spectaculaire ! L’artiste japonais a investit les trois espaces de la galeries avec des oeuvres fantastiques. De la pure orfèvrerie ! Un événement. 

« Depuis que j’ai commencé à étudier la peinture, à l’âge de 19 ans jusqu’à aujourd’hui, à l’âge de 54 ans, j’ai appris et je suis toujours en train d’apprendre la magie de la peinture. » Spectaculaire ! L’artiste japonais a investit les trois espaces de la galeries avec des oeuvres fantastiques. 40 pièces pour la plupart jamais exposées ont été réunies pour l’occasion. Rien que des oeuvres récentes où les feuilles d’or rivalisent avec celles d’argent. Et c’est dès l’entrée dans la galerie que l’oeil est happé par une série d’hommages à Francis Bacon. Des oeuvres qui revisitent magistralement à la manière de l’artiste les recherches sur le corps et l’âme tourmentés de son prédécesseur. Ailleurs, ses thèmes préférés sur la cosmogonie, les mythologies et leur cohorte d’animaux. Une de nos oeuvres préférées ? L’immense pièce composée de feuilles d’argent découpées en forme de fleurs de crâne et juste la trace d’un grand cercle blanc. Mais attention ! le maître Murakami vous a à l’oeil en vous attendant presque sur le pas de porte sous forme d’un robot quasi vivant ! Il en est sûr, Takashi Murakami, docteur en peinture Nihonga, associe les techniques les plus pointues à la précision et la virtuosité de l’art traditionnel japonais. Inspiré depuis toujours des cultures manga et kawaii, son monde irrésistible que tous avaient découvert à la Fondation Cartier en 2000, se nourri et se peuple de descendants espiègles des mythes passés. Car ne l’oublions pas, depuis 2007 Murakami peint les grandes figures du bouddhisme zen avec sa série Enso, retour à une pratique minimale sans entrave, le fruit d’un cheminement artistique et spirituel complexe. « Les oeuvres de cette exposition sont ainsi également les réminiscences de ce que j’ai appris au long de mon parcours d’apprentissage. A ma façon, j’ai poursuivi mon chemin en toute sincérité, pourtant je suis toujours loin d’arriver à l’essence de la magie telle que je la conçois. Mais je crois que chacune des oeuvres contient quelques fragments de l’essence – même si elles se révèlent être des tragédies! De toute façon, je fais le choix de le croire.

Anne Kerner à l'exposition Murakami, galerie Perrotin.

Anne Kerner à l’exposition Murakami, galerie Perrotin. Photo Ouvretesyeux

Vue de l'exposition Murakami, galerie Perrotin.

Vue de l’exposition Murakami, galerie Perrotin. Photo Ouvretesyeux.

Vue de l'exposition Murakami, galerie Perrotin.

Vue de l’exposition Murakami, galerie Perrotin. Photo Ouvretesyeux.

Quarante pièces pour la plupart jamais exposées ont été réunies pour l’occasion. Rien que des oeuvres récentes où les feuilles d’or rivalisent avec celles d’argent. Et c’est dès l’entrée dans la galerie que l’oeil est happé par une série d’hommages à Francis Bacon. Des oeuvres qui revisitent magistralement à la manière de l’artiste les recherches sur le corps tourmenté de son prédécesseur. Ailleurs, ses thèmes préférés sur la cosmogonie, les mythologies et leur cohorte d’animaux.

Vue de l'exposition Murakami à la galerie Perrotin. Photo Ouvretesyeux.

Vue de l’exposition Murakami à la galerie Perrotin. Photo Ouvretesyeux.

Une de nos oeuvres préférées ? L’immense pièce composée de feuilles d’argent en forme de fleurs de crâne et juste la trace d’un grand cercle blanc. Mais attention ! Le maître Murakami vous a à l’oeil en vous attendant presque sur le pas de porte sous forme d’un robot quasi vivant !

Galerie Perrotin, 76, rue de Turenne. Tél : 0142167979. 75003 Paris.

Jusqu’au 23/12/2016.