Adrienne Jalbert peint de fulgurantes calligraphies d’un Occident qui caresse un Orient. Elle sculpte d’incroyables sphères de métal terrestres qui appellent le cosmos. Et l’artiste franco-américaine d’inventer une collection de robes et de vêtements à couper le souffle. Car de ses mains éblouies, cette magicienne des formes enfante des œuvres ensorcelantes.

'Orbital'

Adrienne Jalbert peint de fulgurantes calligraphies d’un Occident qui caresse un Orient. Elle sculpte d’incroyables sphères de métal terrestres qui appellent le cosmos. Et l’artiste franco-américaine d’inventer une collection de robes et de vêtements à couper le souffle. Car de ses mains éblouies, cette magicienne des formes enfante des œuvres ensorcelantes. Réminiscence de son enfance ? Du piano et de la harpe qu’elle rêvait d’apprendre ? De la danse qui la conquise. De la mode qui l’a éprise. Emergent des sculptures de fils de métal amoureuses du mouvement. De ces mouvements qui habitent l’esprit et laissent apparaître des corps admirables et si merveilleusement transparents. Ouverts. Des femmes invisibles et si étonnement présentes. Offertes. Ici le regard se brouille.Troublé. Saisi. Bouleversé. Avec ses mains éblouies qui sans cesse luttent avec les tensions du métal, Adrienne Jalbert créée. Pour toujours plus de subtils maillages et de tissages des matières. Pour toujours plus de volume et de légèreté. De cette légèreté si ténue et renversante, si aérienne et féminine. Naît une « Apparition ». Un rêve. Une vision. Une révélation évanescente de laiton, de bronze, de cristal et d’or. Comme suspendu au-dessus de l’onde vénitienne, se balance et s’envole au gré de l’air, cet être inouï. Une Eve de dentelle subjuguant de lumière. Une femme mystérieuse et mouvante. Dansante et exaltante. Absolument divine. Anne Kerner.

Adrienne Jalbert, “Sculptures habitées par la Haute Couture”, Hôtel Galerie Le Marceau Bastille, 13, rue Jules César, 75012. Paris. Du 31/01 au 31/05/14.