Pierre Buraglio ne cesse de retravailler l’histoire et l’histoire de l’art. Il conjugue, joue avec les cadres, hors cadres et s’est consacré comme il le fait souvent à l’histoire d’une ville comme celle de Collioure. Ici, dans ses oeuvres, le moindre détail se rapporte aux souvenirs de peintres, d’hommes, des guerres qui ont marqué cette cité du sud de la France. 

Il nous a reçu dans son atelier pour nous en parler. 

IMG_7462IMG_7557IMG_7656

IMG_7494IMG_7529

IMG_7537IMG_7544

 

Pierre Buraglio donne carte blanche aux artistes à la galerie Jean Fournier. Si Pierre Buraglio épuise le questionnement de la peinture. De la réflexion, du discours, de la critique naît une oeuvre qui joue le grand écart en référence permanent aux grandes peintures qui depuis Cézanne s’interrogent sur le langage. L’artiste exerce la peinture, la malmène, la brutalise mais tout en douceur. Avec juste son regard. Juste quelques gestes. Un morceau de bois, un trait, un « camouflage ». La galerie Jean Fournier a donné carte blanche à Buraglio qui a invité avec lui Bertrand Canard, Dominique De Beir, Emmanuel, Marie-Claude Bugeaud et Jean Laube. Et l’on s’arrête là, dans cet espace construit par l’artiste et ses amis, dans la beauté et le silence.

Galerie Jean Fournier, 22, rue du Bac, 75007 Paris. www.galerie-jeanfournier.com. Jusqu’au 31 juillet.

Pierre Buraglio, “94/66”, musée d’art moderne de Collioure. Du 06/06/15 au 20/09/15. 

(Photos ouvretesyeux avec tous nos remerciements à Pierre Buraglio)